TAUX D’INFLATION : « Entre 5 et 7 % », prévoient les opérateurs économiques

Presque neuf opérateurs économiques sur dix, interrogés dans le cadre de la 12e édition de l’Inflation Expectation Survey menée par la banque de Maurice, s’attendent à ce que le taux d’inflation cette année oscille entre 5 et 7 %. Cette même fourchette est prévue par la majorité d’entre eux pour ce qui est du taux annuel à fin juin 2012.
L’enquête de la banque de Maurice (BoM), qui a touché le mois dernier 46 opérateurs choisis dans les secteurs des services financiers et réels de l’économique, a établi que 89,1 % des interrogés s’attendent à ce que le taux d’inflation annuelle à décembre 2012 se situe entre 5 et 7 %. On observe que 8,7 % des opérateurs ayant répondu au questionnaire de la banque centrale ont anticipé un taux d’inflation supérieur à 7 % pour cette année.
Pour la période juillet 2011-juin 2012, ils sont 78,3 % à indiquer que le taux évoluera dans une fourchette de 5 et 7 % et on remarque qu’ils sont cette fois plus nombreux (15,2 %) à prévoir un taux dépassant les 7 %.
À la question portant sur leur anticipation de l’évolution du taux d’inflation pour l’année prochaine, les opérateurs économiques, à 58,7 %, tablent sur un taux annuel variant entre 5 et 7 % d’ici décembre 2012. Mais, on constate encore une fois que ceux qui pensent que le taux s’élèverait à plus de 7 % augmentent en nombre (26,1 %).
Interrogés sur leur perception du taux d’inflation annuel de 5,5 % enregistré à fin juillet 2011, les opérateurs économiques, à 45,7 %, considèrent que ce taux est élevé alors que 36,9 % sont d’avis que ce taux est approprié. Les autres estiment que le taux est : bas (10,9 %) et élevé (6,5 %). En général, les interrogés sont plus ou moins unanimes à reconnaître que les prix des produits et services ont grimpé au cours des 12 derniers mois. Seulement 6,5 % des opérateurs ont trouvé que les prix ont baissé pendant cette même période.
Pour les opérateurs économiques, les facteurs exogènes sont en grande partie responsables de l’inflation à Maurice (87 %). La politique monétaire vient en deuxième position (32,6 %) précédant les changements au niveau du aggregate demand (30,4 %).
Résumant la perception des opérateurs économiques concernant l’évolution des prix au cours de la période septembre 2011-août 2012, le rapport de la BoM établit que 73,9 % d’entre eux prévoient une hausse des prix, 15,2 % une baisse et 10,9 % une stabilité.

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