Trafic de 500 faux permis : deux présumés cerveaux arrêtés par le CCID

Le Central CID (CCID) a arrêté deux suspects, soupçonnés d’être les cerveaux derrière le trafic de faux permis de conduire ; quelque 500 de ces documents ont été saisis la semaine dernière à Vacoas. Nizam Hosanee, un entrepreneur de 56 ans, et Laksman Sharma Poonyth sont soupçonnés par la police d’être les fabricants de ces faux permis. Après leur arrestation hier, l’équipe de l’ACP Reekoye a saisi leur matériel informatique; leurs cellulaires seront également passés au crible par l’Information and Technology Unit de la police.

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Les enquêteurs se disent confiants de trouver des données qui confirmeront leur implication dans cette affaire. Pour ne pas se faire prendre, le duo avait recours aux fournisseurs pour écouler les faux permis et leur donner en retour un pourcentage sur chaque document vendu. Selon la police, un faux permis s’écoulait entre Rs 1 000 à Rs 4 000. Nizam Hosanee et Laksman Sharma Poonyth  n’ont pu être interrogés hier, ayant été conduits directement dans une cellule à Alcatraz et au Vacoas Detention Centre respectivement. Ils sont attendus en justice ce mercredi où une accusation provisoire de « forgery » sera retenue contre eux.

La police tente d’établir de quelle manière ils ont pu fabriquer ces permis. À ce stade, elle soupçonne que le duo aurait scanné un permis original en enlevant la photo dessus, avant d’inscrire les noms entre autres détails de leurs clients. Ils imprimaient le tout sur du « papier bristol » bleu. Ce qui intrigue le CCID néanmoins, c’est le tampon de la Traffic Branch qui y figure. Les limiers se demandent comme cette bande a procédé en ce sens. Leur interrogatoire devrait apporter plus d’éclairage sur leur mode de fonctionnement. La police n’écarte pas d’autres interpellations prochainement dans le cadre de cette affaire.

Les trois autres complices présumés se trouvent toujours en détention préventive. Jamil Mohammed Hossennee (23 ans),  Sivajee Arumugum (31 ans) et Mohammed Ameer Sk-Heerah (29 ans), seront à nouveau traduits en justice jeudi. Soulignons que c’est la semaine dernière que la police a mis la main sur les deux premiers nommés dans un faubourg de la capitale, les soupçonnant d’être en possession de drogue. Mais, une fouille devait révéler qu’ils étaient en présence de quatre faux permis de conduire. Interrogés sur la provenance de ces documents, ils ont balancé le nom de Mohammed Ameer Sk-Heerah chez qui environ 500 faux permis ont été mis au jour. Ce dernier a expliqué au CCID qu’il n’est pas le fabricant. Après enquête, la police a mis la main sur les présumés cerveaux. Selon nos renseignements, les limiers comptent également convoquer les clients qui ont sollicité les services de ce réseau… Affaire à suivre.

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