AU RACING CLUB: Dog Show, de la gueule et du mordant !

La passion des chiens agrippe les Mauriciens. Coton de Tuléar, dogue de Bordeaux, Cavalier King Charles, dogue allemand – quelque 10000 personnes se sont rendues au Racing Club de Trianon à l’occasion de cette première édition du « Les Chiens font leur show », histoire de voir « les nouvelles races ». Ou de décrypter les tendances.
Foule hétéroclite. Curieux. Véritables passionnés. Le chien attire du monde. « Les Chiens font leur show », organisé par Espace Maison et Jardins, a connu un « succès des grands jours ». Et non, le Carnaval de Flic-en-Flac n’aura pas mis des bâtons dans les roues des aficionados du tout-canin. Or, l’amitié homme-chien n’aura jamais autant tenu la route… Le show, organisé hier au Racing Club de Trianon, avait « de la gueule », « du mordant », bref, « du chien ».
« C’est une belle activité familiale. » Jean-Philippe Henry, directeur d’Espace Maison et Jardins, se dit satisfait de cette initiative. Car, il est vrai que les Mauriciens sont à la recherche de « distractions ». Deux concours étaient ainsi organisés : un d’obéissance et de sociabilité et l’autre, une épreuve de beauté. Deux juges de la Société Centrale Canine de France étaient présents.
Que sont nos mauri-chiens ? Le dog show était un rendez-vous privilégié pour décrypter les tendances. D’abord, présence remarquée du sempiternel berger allemand… Mais la suprématie du Rintintin (héros éponyme d’une série des années 1950, sans nul doute responsable de la première vague d’engouement pour notre berger) se retrouve aujourd’hui brimée par son concurrent allemand : le Rottweiler. À Trianon, ce dimanche, on se serait même cru par une belle journée d’été germanique tant les molosses d’outre-rhin arpentaient sans complexe le gazon tropical du Racing. À se poser des questions : combien y aurait-il de Rott par tête d’habitants ? Maurice joue ici dans la cour des grands…
Maurice : île aux molossoïdes ? Géraldine Laurent, représentante de la marque Royal Canin, avoue : « Plus le Mauricien a un gros chien, plus il est content. » Et M. Henry d’abonder dans le même sens : « Le chien de race devient fashion. » Après avoir acquis sa berline-sport (qui, au même titre que le Rott, vrombit de plus en plus sur nos routes), sa belle maison, irait-on tout naturellement vers le chien ? Et pas des moindres : du groupe 2 : chiens de type Pinscher et Schnauzer — Molossoïdes — chiens de montagne et bouvier suisse, on aurait tendance, chez les privilégiés, à s’orienter vers le dogue ou les chiens de défense…
D’aucuns ne sont pas experts en matière de caninologie. Mais une simple recherche internet suffit à faire la lumière sur certaines « précautions à prendre ». En France, par exemple, certaines conditions doivent être respectées avant d’acquérir un chien de défense (comme le Rott, ou certains dogues) : « 1) Déclaration à la mairie du lieu de résidence du chien (à renouveler à chaque changement de résidence), 2) Identification (tatouage ou transpondeur), 3) Vaccination antirabique en cours de validité, 4) Assurance garantissant la responsabilité civile du propriétaire du chien ou de la personne qui le détient pour les dommages causés aux tiers par l’animal. Les membres de la famille du propriétaire de l’animal ou de celui qui le détient sont considérés comme tiers, 5) Évaluation comportementale, effectuée par un vétérinaire choisi sur une liste départementale. » (http : //e-veterinaire. fr/chiens. dangereux)
Revenons cependant sur ces chiens aux allures « sympathiques » et aux bouilles attendrissantes, à mille lieues de toute psychose : labradors, bergers australiens, danois, notamment. Et les curiosités telles : le coton de Tuléar, le dogue de Bordeaux, le Cavalier King Charles, le dogue allemand. Il s’agissait donc d’un bel événement, mêlant l’aspect vitrine et touche conviviale. Mais la présence des petits chiens était moins relevée. Ils étaient très discrets ou alors pas assez fashion…

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