Aurore Perraud : « Ce budget était un moment opportun pour faire justice »

Très critique sur le dernier budget de ce gouvernement, la députée du PMSD Aurore Perraud, qui intervenait hier après-midi, est d’avis que cet exercice « était un moment opportun pour faire justice et redresser la situation ».

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Prenant en compte les propos de plusieurs orateurs au sein de la Chambre et de ceux en dehors, qui ont parlé d’un « avenir sombre pour Maurice » et qui ont tiré la sonnette d’alarme sur l’état de l’économie, elle estime que le gouvernement avait l’occasion de « partager le gâteau national équitablement ». Si, pour elle, le budget est « beautifully spelt out » et qu’il a un titre « accrocheur » et « politiquement correct », elle dit « douter » que le contenu le reflète.

Pour la députée, le gouvernement pratique « la politique de l’autruche » sur la discrimination sociale et ajoute qu’il n’est « pas surprenant » que le budget n’apporte pas de justice sociale. En ce sens, elle cite le rapport des Nations unies sur la discrimination envers la communauté créole à Maurice. Reprenant les critiques de son leader, Xavier-Luc Duval, elle répète que « l’un des grands absents de ce budget est le rapport des Nations unies sur la discrimination raciale ».

Aurore Perraud dit de plus qu’elle s’attendait à des fonds pour l’environnement, pour ceux souffrant du VIH/ Sida, pour un meilleur système du Corporate Social Responsibility et pour la réhabilitation des détenus. Pour elle, le gâteau national « n’est pas partagé de façon équitable » car certains ont « un gros morceau » alors que d’autres « moins ou rien du tout ».

Au niveau de l’éducation, la députée « voit mal » l’idée de faire de Maurice un “Education Hub” alors que, dit-elle, il y a « des problèmes » dans le secteur. « Je suis sceptique sur la création d’un “Education Hub” pour Maurice alors qu’il y a d’autres défis dans ce secteur qui méritent une attention particulière », dit-elle.

Citant la somme de Rs 17,1 milliards consacrée à l’Éducation, elle constate que les concepts introduits « n’ont pas apporté de résultats ». Dans la foulée, elle cite le cas de Polytechnics Mauritius qui « peine à recruter des étudiants pour ses cours ».

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