Giflé devant un casino : un inspecteur de police porte plainte pour agression

Un inspecteur de police (52 ans) a porté plainte pour agression au poste de Rose-Belle, jeudi, alors que depuis une semaine, une vidéo circule sur le net où l’on voit qu’il s’est fait gifler devant un casino de la localité. Sauf que le quinquagénaire avance qu’une partie du clip est diffusée avec l’intention de “stir up racial hatred”.

- Publicité -

Revenant sur ce qui s’est passé, l’inspecteur raconte dans sa plainte que le 6 mai, il était en civil. Il est entré dans cette maison de jeux pour rencontrer un ami. À l’entrée, un homme habillé en noir lui a demandé sa carte vaccinale. L’inspecteur de police lui a fait comprendre qu’il en a une copie sur son portable et qu’il est “fully vaccinated”.

Il cherchait les informations sur le site Besafe Moris quand il a voulu confirmer si cette personne est bien un employé du casino avant de lui montrer ses données personnelles. L’homme en question lui a dit qu’il exerce comme agent de sécurité. Mais l’inspecteur n’était toujours pas convaincu et il lui a demandé un “pass” au nom du casino.

« Ki to ete twa pou konn tou sala ? » lui a demandé l’individu en noir. Le plaignant lui a décliné son identité. Selon ce dernier, il s’est senti menacé par le ton utilisé par l’agent de sécurité et il a appelé la police de Rose-Belle. « Abon, to sonn gard tou », lui a dit le suspect. L’inspecteur de police dit avoir vu arriver plusieurs hommes habillés en noir, et parmi eux, il a reconnu un habitant de Nouvelle-France. Il leur a demandé qui ils étaient, mais il n’a pas eu le temps d’en dire plus lorsqu’il a reçu une gifle au visage. Il est tombé.

Il devait avancer vers la sortie pour appeler une nouvelle fois le poste de police. Lorsque ses collègues sont arrivés, l’agresseur avait déjà quitté le lieu en quatrième vitesse.
L’officier de police n’a pas rapporté le cas à la police, estimant que c’était un malheureux incident. Mais le 14 mai, il est tombé sur un clip de 36 secondes montrant son agression. Le policier estime que la bande ne reflète pas la réalité car cet incident a duré une dizaine de minutes. Depuis, il reçoit pas mal de messages dont l’un qui fait croire qu’un membre d’une association religieuse l’a giflé.

Or, selon l’inspecteur, c’est l’habitant de Nouvelle-France qui serait l’auteur de cet acte et ce dernier n’est même pas membre d’une quelconque association. En plus, des commentaires sur les réseaux sociaux veulent donner une connotation ethnique à cet incident pour soi-disant venger son agression.

Le policier souligne que certains internautes, qui ignorent les détails sur ce qui s’est réellement passé, incitent à la haine raciale. Le policier dit qu’il a décidé de porter plainte après cinq jours pour justement faire cesser les rumeurs concernant l’identité de son agresseur. Il souhaite que la Cybercrime Unit enlève les commentaires désobligeants car cela affecte sa famille.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -