Au Moka Eye Hospital : des chirurgiens indiens du strabisme en visite à Maurice

Une cinquantaine d’enfants opérés avec succès

 

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Le strabisme – un trouble ophtalmologique qui se caractérise par un défaut d’alignement et de coordination des yeux – n’est pas une fatalité et peut absolument se soigner. C’est en ce sens que, pour la deuxième année consécutive, le Rotary Club de Bagatelle, en collaboration avec le Rotary Club de Pondichéry-Agaram et du ministère de la Santé publique, ont lancé le Squint 2.0 project. Durant la semaine écoulée, quatre médecins indiens spécialisés en strabisme et en pédiatrie ophtalmologie ont effectué plus d’une centaine de consultations et une soixantaine d’interventions chirurgicales sur les petits patients du Moka Eye Hospital.

On le surnomme « le magicien », tant pour son expertise que pour sa bienveillance. Le Dr Milind Killedar, Pediatry Eye Surgeon and Squint Specialist, est celui qui chaperonne le projet à Maurice depuis deux ans. Son objectif principal, dit-il, est de former les médecins mauriciens pour mener ce type d’intervention chirurgicale et pour améliorer la vie de plus d’enfants mauriciens. « We do not want to come here to catch the fish, but to help you catch the fish », a-t-il lancé, jeudi, lors d’une cérémonie de remise de certificats au personnel soignant ayant été formé par l’équipe de spécialistes indiens.

Le Dr Milind Killedar explique que « le strabisme touche particulièrement les enfants et s’ils reçoivent les traitements nécessaires tôt, les avantages ne seront pas que cosmétiques, mais cela leur évitera aussi d’autres complications à l’âge adulte. Leurs deux yeux apprendront à travailler ensemble et ces patients seront capables de faire plus d’activités. » Son équipe et lui ont ainsi effectué plus de 50 interventions chirurgicales durant leur semaine de visite au Moka Eye Hospital. « Ce projet lancé l’an dernier a eu un impact positif sur les enfants, car le strabisme n’a pas qu’un impact médical, mais aussi psychologique, que ce soit pour l’enfant à l’école et dans la société, que pour les parents, et là on espère avoir pu leur apporter un sourire », dit la Dre Harsha Pathak, présidente du Rotary Club de Bagatelle.

Le ministre Kailesh Jagutpal, invité d’honneur à l’événement, a salué la collaboration entre les clubs services, dont le Rotary Club de Bagatelle, l’État mauricien et l’État indien, tout en rappelant le soutien des sponsors du secteur privé. « Nous voyons aujourd’hui les fruits de cette belle collaboration, dans l’intérêt des patients mauriciens qui ont pu bénéficier de soins sans devoir aller à l’étranger. En même temps, l’équipe du Dr Milind Killedar a pu former nos équipes médicales pour mieux répondre aux demandes de jeunes patients atteints de strabisme. »

La campagne Squint 2.0 du Rotary Club de Bagatelle est amenée à se renouveler. 

 

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