Le réceptif Coquille Bonheur, qui s’est positionné dans des services haut de gamme de prise en charge des touristes ainsi que dans le secteur des croisières au fil des dernières décennies, en offrant des prestations aux multiples paquebots de croisières qui accostent Maurice, compte bien accroître ses opérations dans ce segment. Pour ce faire, cette entité a participé au Seatrade Cruise Global, salon spécialisé qui s’est tenu récemment à Miami.
Se présentant comme le plus grand salon de croisières au monde, le Seatrade Cruise Global attire des professionnels de l’industrie des croisières venant du monde entier. L’occasion pour Maurice de se positionner comme escale de croisières de choix. L’événement sert également de plateforme de réseautage avec les géants mondiaux du secteur.
Jonathan Lefèvre, Associate Director de Coquille Bonheur, présent au salon de Miami, ainsi qu’Amrita Craig, de la Mauritius Tourism Promotion Authority, et Pascal Viroleau, représentant des Îles Vanilles, explique que la participation au Seatrade Cruise Global présente moult avantages pour les entreprises opérant dans le secteur des croisières, d’abord sur le plan de la visibilité. « Le salon de croisières à Miami a attiré plus de 600 exposants, représentant plus de 80 compagnies de croisière de 120 pays différents. Avec la présence de 11 000 visiteurs et professionnels de l’industrie, cet événement offre une excellente opportunité de présenter nos produits et services à un public ciblé », déclare-t-il.
Le salon a aussi permis au réceptif mauricien de discuter avec des acteurs majeurs de l’industrie, « nous offrant ainsi une opportunité précieuse d’établir des liens stratégiques avec ces grandes marques. » L’occasion aussi de se familiariser aux dernières tendances et innovations dans le secteur, « ce qui est crucial pour rester compétitif sur le marché », poursuit notre interlocuteur.
Les plus grands acteurs des croisières comprennent Carnival Corporation & Plc, Royal Caribbean Group, MSC Cruises, Norwegian Cruise Line Holdings Ltd, et Disney Cruise Line. Ces opérateurs dominent le secteur et offrent une vaste gamme de destinations et d’expériences destinées aux voyageurs du monde entier.
Des journalistes, blogueurs et membres des médias spécialisés dans l’industrie de la croisière étaient également présents au salon pour s’enquérir des dernières tendances et développements du marché. En rencontrant ces différents acteurs de l’industrie, les participants mauriciens ont eu l’opportunité de nouer des relations professionnelles, d’explorer de nouvelles opportunités commerciales et de rester à jour sur les évolutions de l’industrie.
Jonathan Lefèvre explique que le salon est particulièrement important pour plusieurs raisons, et d’abord parce que Miami est un hub majeur de l’industrie de la croisière. « Miami est l’un des ports de croisière les plus fréquentés au monde et abrite le siège de nombreuses compagnies de croisière. Organiser un salon dans cette ville permet d’attirer un grand nombre de professionnels de l’industrie qui y sont déjà établis ou qui s’y rendent régulièrement pour affaires. Ce qui nous offre une visibilité accrue. L’impact sur une entreprise qui participe à ce salon peut être significatif, notamment en termes de génération de leads, de renforcement de la marque, de développement de partenariats stratégiques et de mise en réseau avec des décideurs clés de l’industrie », affirme-t-il.
À ce stade, il est difficile d’évaluer précisément les retombées de cette participation, mais Jonathan Lefèvre explique que celles-ci « dépendent en partie de la manière dont les opportunités découlant de notre participation seront optimisées ». Ajoutant : « Cependant, il est clair qu’en termes d’acquisition de connaissances et de meilleures pratiques, c’est déjà un réel enrichissement. En outre, nous avons noué des contacts intéressants et pu promouvoir Maurice comme escale de croisières et encourager les compagnies de croisière à inclure Maurice dans leurs itinéraires, ce qui pourrait – dans les moyen et long termes – contribuer à stimuler le tourisme et l’économie locale. »