Covid : recul et réflexions contre la pensée unique

VÉRONIQUE PAPILLON

- Publicité -

La vérité… toute la vérité et rien que la vérité, dit-on. Mais où est-elle en ce moment ? C’est une question qui revient chaque jour. Alors que nous vivons une ère où la technologie nous donne accès à l’information, certaines d’entre elles ne traversent pas l’opacité de la toile ou même du papier. Raison de plus pour se poser des questions.

Certains se font taper sur les doigts dernièrement pour leur point de vue. Pour cause, ils commencent à remettre en question certaines « vérités » qu’on nous déverse en dose quotidienne. Ce qui dérange dans ces « vérités » est le discours sans preuves concrètes. Le point est le suivant : on voit article sur article, Dr X ou Y faisant tel discours sur tel sujet. Mais on ne voit pas jusqu’à l’heure, une image au microscope (une image réelle pas une simulation 3D !) de ce qu’ils avancent avec des explications à l’appui. Dire que X vaccin marche mieux que l’autre serait plus crédible si la comparaison se faisait de visu. De plus, pourquoi ne pas nous montrer l’effet du vaccin sur notre sang ? Comment ce fameux booster du système immunitaire marche avec des explications simples des observations faites ? Ce serait définitivement plus rassurant et plus crédible que d’énoncer sans apporter un support. C’est, semble-t-il, la base même de toute argumentation ayant du poids.

Par ailleurs, le British Medical Journal a publié un article sur Pfizer (article disponible en ligne sur www.bmj.com). Daté du 2 novembre 2021, il apparaît sous le titre suivant : « Covid-19: Researcher blows the whistle on data integrity issues in Pfizer’s vaccine trial ». Brook Jackson, chercheuse pour Ventavia, tire ici la sonnette d’alarme sur le fait que cette sous-branche de Pfizer n’ait pas respecté le protocole de tests en vue de lancer le vaccin sur le marché. En essayant de mettre la FDA au courant, elle se fait licencier et la FDA peu après accepte la mise sur le marché du vaccin. Ce schéma d’évincer le discours contraire à celui des médias de masse semble se retrouver dans bien des situations. Je citerai le cas de Theresa Long, invitée à une table ronde du Sénateur Ron Johnson (vidéo qui a étrangement disparu le lendemain mais le témoignage de Dr. Long est toujours disponible).

Traversons l’Atlantique et allons en France. Les choses deviennent encore plus passionnantes dans l’Hexagone car il y a au moins des débats et des prises de position. Sur CNews, on ressort les allocutions d’Olivier Véran, le ministre de la Santé, avant le passe sanitaire et on compare au nouveau discours, totalement différent. Ce qui est notable aussi est l’occasion de débattre et de remettre en question ce qui est décidé sous les yeux du public. Il faut également noter que la politique macroniste ne fait l’unanimité. La grogne des soignants n’est pas vraiment venue jusqu’à nos oreilles. Leur suspension due à leur refus de se faire vacciner ne fait pas sourciller sous les tropiques. Et pourtant ! Leur combat n’est pas contre le vaccin comme ils l’ont précisé mais contre le bafouement de leurs droits humains, leurs droits fondamentaux. C’est, semble-t-il, le combat mené par beaucoup de citoyens dans différents pays : Maroc, Belgique, Australie, Nouvelle Zélande…

Toutefois, il y a également une bataille scientifique et médicale dans le fond qui se retrouve tagué de gauchiste ou de droitiste, surtout aux États-Unis, ce qui ne semble pas normal. Ceux osant parler contre le vaccin sont souvent qualifiés de gauchiste. Il est vrai que Trump parle dans ce sens mais le souci est que ce genre de déviation n’a pas sa place dans ce débat sanitaire qui tourne autour de vaccins toujours sous expérimentation (www.clinicaltrials.gov) allant jusqu’en 2023 pour certains. Des scientifiques muselés, bloqués ou « dissimulés » par leurs propres pairs ou les diffuseurs d’informations mainstream alors qu’ils essayent d’œuvrer pour sauver des vies sont nombreux. MC Cullough, Perrone, Raoult, Kory, Bhakdi… la liste s’étend. Tout ce que ces scientifiques demandent est un plus grand recul par rapport aux vaccins. Mais j’inviterai tous ceux qui me lisent à visiter la page du Professeur Geert Vanden Bossche. Il a notamment travaillé pour la fondation Bill and Melinda Gates et GAVI. Son discours est, je pense, très important dans le contexte actuel.

Avec la publication du rapport 2020 de l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation (ATIH), les choses prennent une autre tournure. Les chiffres avancés vont peut-être choquer mais ce sont les données officielles. Sur une année, avec 11,6 millions de patients pris en charge, 272. 000 patients étaient atteints de la COVID avec une moyenne d’âge de 69 ans soit 2,3% du nombre de patients hospitalisés (à signaler que l’hospitalisation ici dure plus d’un jour). Toutefois, ce chiffre doit être complémenté par le nombre de lits dans les hôpitaux et le nombre de soignants disponible ainsi que les conditions de travail. Il faut aussi ajouter à cela les autres patients traités pour d’autres pathologies. Avec le passe sanitaire mis en vigueur depuis par l’état français (liberté, égalité, fraternité !), la situation sanitaire est devenue critique car les soignants non-vaccinés ont été suspendus et cela a en quelque sorte porté un coup d’estocade à un système de santé qui peine déjà depuis des années en raison de décisions qui n’ont pas résolu le problème de fond. Des similarités, diriez-vous…

Le plus inquiétant avec ce passe est ce qu’il représente. Toute personne ne l’ayant pas serait privée de vie sociale, de travail et donc à la longue de nourriture et de toit. Et pourtant ne serait-ce pas là de droits fondamentaux humains dont il est question ici ? Priver une personne non-vaccinée de l’essentiel ne constituerait-il pas un outrage à la vie tout court ? Et depuis quand le statut vaccinal d’une personne doit-il régir son identification aux yeux de l’état car si je ne me trompe, cela demeure une information personnelle. Ne serait-ce pas ici une forme de discrimination ? D’autre part, ne serait-ce pas aussi un couteau sous la gorge des commerçants car ce passe ne fait pas l’unanimité. Cette scission sociale entre vaccinés et non-vaccinés demande à être revue car il semblerait que le débat sur l’immunité naturelle revienne sur le tapis (Geert Vanden Bossche, John Campbell).

Un peu de recul est ce qui semble nécessaire par rapport à la situation actuelle. Se hâter pour prendre des décisions qui risquent de fissurer le tissu social ainsi que de mettre en péril des pays déjà à terre serait encore plus terrible. Un conflit le serait encore plus. Il y a une réflexion en profondeur et une ouverture d’esprit que tous les dirigeants du monde devraient avoir. Entretemps, désinfectons-nous les mains, gardons nos distances, portons nos masques et surtout, SOIGNONS les patients.

 

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour