Logement sociaux : Le PM donne le coup d’envoi de la construction de 224 unités

La livraison des appartements prévue pour septembre 2024

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Relations DPP/CP : « Lorsque nous mettons nos têtes ensemble, nous sommes plus efficaces »

Le lancement de la construction de 56 blocs d’appartements de 224 unités de logement à La Brasserie, Forest-Side, a eu lieu hier, avec la Ground Breaking Ceremony par le Premier ministre, Pravind Jugnauth, le Premier ministre adjoint, Steven Obeegadoo, et le Parliamentary Private Secretary (PPS) Gilbert Bablee. Le contrat de construction, d’un montant de Rs 612 millions, a été alloué à la compagnie chinoise BCEG par la NSLD . L’ambassadeur de Chine Liying Zhu et les dirigeants de la compagnie BCEG figuraient parmi les invités à la cérémonie d’hier. La livraison des appartements est annoncée pour septembre de l’année prochaine.

Le nouveau complexe est situé entre l’actuelle résidence de La Brasserie et la nouvelle route La Vigie/La Marie, dont la construction a atteint un stade très avancé. Chaque bloc d’appartements sera doté de panneaux solaires pour assurer l’alimentation des unités de logement en électricité ainsi que de Rainwater Harvesting. Le complexe comprendra aussi un espace vert ainsi que des aménités sportives et sociales. 10% de ces logements sont réservés aux familles enregistrées sur la liste sociale.

Le Premier ministre est revenu sur le plan de construction de 12 000 logements sociaux, qui a été revu dans le sillage de la pandémie de Covid-19. Le projet sera désormais réalisé en deux phases : une première comprenant la construction de 8 000 logements, et la seconde, 4 000. Il a expliqué que sur les 39 sites identifiés, les contrats de construction pour 34 ont déjà été alloués.

« Nous sommes arrivés à un stade où la population peut constater visuellement que les travaux de construction ont commencé. Je remercie le Premier ministre adjoint et tous les officiers concernés pour la mise en œuvre de ce projet. C’est un gros travail. Les gens peuvent causer et critiquer. Nous les laissons parler, alors que pour nous, la caravane passe. Nous accomplissons un travail sérieux dans l’intérêt de la population », déclare le Premier ministre. Il a rappelé que le programme de construction couvre les 20 circonscriptions, car la demande vient de partout.
À la fin de la cérémonie, le Premier ministre a répondu à des questions de la presse sur des sujets d’actualité, dont :

Relations DPP/CP

« Le bureau du DPP et celui du commissaire de police sont deux institutions constitutionnelles. Les deux sont indépendantes de par la Constitution. Bien sûr, il faut qu’il y ait une collaboration, et elles doivent travailler ensemble tout en respectant la responsabilité de l’autre. Nous connaissons les pouvoirs de la police, qui consistent à mener les enquêtes. Une fois l’enquête terminée, il revient au DPP de décider si les charges portées contre qui que ce soit sont ou non logées en cour. Cette collaboration doit être de façon à atteindre le but consistant à trouver les criminels, ceux qui violent la loi, qui pratiquent le blanchiment d’argent sale, qui sont corrompus et qui volent. Lorsque nous mettons nos têtes ensemble, il n’y a pas de doute que nous sommes plus efficients et que nous pouvons atteindre cet objectif. »

La décision du CP d’avoir recours à un homme de loi du privé
« Pouvez-vous me dire où il est écrit dans la loi que la police n’a pas le droit d’avoir recours au service d’un homme de loi du privé ? Si vous me donnez une référence, je pourrai vous répondre. Puisque la loi ne fait pas provision de cela, il n’y a aucun problème. Est-ce qu’il n’y a pas eu, dans le passé, des commissaires de police qui ont eu recours aux avocats du privé ? Ce n’est pas comme s’il s’agissait d’une démarche anormale. Il y a eu des situations où ils ont vu qu’ils peuvent retenir les services d’un homme de loi. Personnellement, je ne vois aucun problème. »

Affaire Franklin
« Vous savez, il y a eu une commission rogatoire. Dès que le gouvernement a été mis en présence de cette demande, nous avons fait tout ce qu’il fallait faire dans les plus brefs délais. L’Attorney General a engagé les procédures nécessaires pour que le Master and Registrar de la Cour suprême soit en présence de cette commission rogatoire, et le Judiciaire a fait le nécessaire pour interroger et prendre de déclarations avec les personnes concernées. La cour réunionnaise est allée de l’avant avec l’affaire et a prononcé une condamnation. Par la suite, après le jugement, il y a eu une demande en vue de son extradition. C’est cela qui est en cours actuellement. Je ne pourrai pas faire de commentaires. »

Allégations de pression sur Akil Bissessur
« S’il y a quelqu’un qui fait pression sur lui, il doit déposer une plainte à la police, et évidemment, il y aura enquête. Je ne suis pas là pour encourager qui que ce soit à menacer et à faire pression, ou d’aller faire du “planting”. »

Control Delivery
« Cela existe dans nos législations. Si on découvre que quelqu’un a importé de la drogue, c’est qu’il ne peut pas avoir de Control Delivery. Que doit-on faire ? Allez voir la convention des Nations Unies contre la drogue et le crime ! Si je ne me trompe pas, l’article 11 est consacré au Control Delivery. Il recommande à tous les pays, dans leur combat contre la drogue, de faire un Control Delivery. Soit on peut laisser la drogue importée livrée normalement pour éventuellement interpeller la personne, soit on peut avoir recours à une mule de peur que la drogue échappe au contrôle de la police. Le Control Delivery est prescrit dans nos législations. Chaque suspect a le droit à une défense. Dans le cas de Me Akil  Bissessur, il affirme qu’il n’attendait aucun colis. Laissez l’enquête suivre son cours. Cela dépend également du DPP. S’il voit qui y a matière à poursuite, il recommandera une charge formelle. »

Vidéo sur le Planting de téléphone
« C’est la ligne de défense qu’il a adoptée. S’il arrive à le prouver, tant mieux pour lui. »

Contestation du renvoi des municipales
« J’ai pris connaissance des affidavits. J’ai mon opinion personnelle. Laissez la cour juger. Laissez l’affaire suivre son cours. »

PACE
« Ceux qui parlent de Police and Criminal Evidence Bill, la première question à se poser est de savoir depuis quand existent les charges provisoires. C’est l’aspect dont on parle le plus. Depuis combien de temps cela existe ? Depuis quand parle-t-on de la nécessité d’abolir ou de réformer ? Qu’a fait le gouvernement qui était au pouvoir entre 2005 et 2014 ? Même Rama Valayden était à un certain moment Attorney General. Qu’a-t-il fait ? Navin Ramgoolam était Premier ministre, qu’a-t-il fait ? Cela dit, je dois dire que nous avons travaillé sur cette législation, mais c’est une loi très compliquée. Il faut bien étudier ses implications. »

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