Points Chauds

— Le déplacement d’une sélection nationale pour participer à trois compétitions internationales de para-athlétisme aux Émirats Arabes Unis a suscité une certaine polémique. Hormis le cas de ce préparateur physique, le président du Mauritius Paralympics Committee (MPC), Jean-Marie Malepa, déplore aussi l’attitude d’un entraîneur qui voulait à tout prix être du voyage. Même que le ministère des Sports avait approuvé le budget de son déplacement. Sauf que, du côté du MPC, on a préféré retourner l’argent au ministère des Sports, malgré les pressions exercées par un cadre. Car, pour Jean-Marie Malepa et ses membres, on ne peut dépenser l’argent public pour assurer les frais d’un technicien, alors qu’aucun athlète s’entraînant sous sa direction ne fait partie de la sélection !
— L’unique médaillé olympique mauricien (bronze en 2008 en Chine), Bruno Julie, a été mise à l’écart pour une durée indéterminée par l’Association mauricienne de boxe (AMB) depuis le 18 septembre. Est-ce légal de priver un individu de ses droits pendant une si longue période sans même lui donner la chance de se défendre? Pourtant, l’AMB avait bien précisé que l’ancien boxeur aura l’occasion de s’expliquer. Même que son président, Pascal Telvar, avait précisé, dans une déclaration de presse, l’année dernière, que cette affaire sera prise sur le fond aussitôt les procédures complétées. Malheureusement, tel n’est toujours pas le cas plus de cinq mois plus tard. Est-ce normal et acceptable, alors qu’un proche du comité directeur qui n’a cessé, dans le passé, de tirer sur tout ce qui bouge n’a jusqu’ici pas été inquiété !
— La Sport Medical Unit (SMU) de Vacoas fonctionne-t-elle à plein régime ? Selon nos informations, tel ne serait pas le cas. Si une permanence médicale était assurée pendant les jours de semaine, en revanche, en fin de l’année dernière, la consultation serait passée à deux fois uniquement provocant la colère des athlètes nécessitant des soins. Pire. C’est le chaos depuis la reprise. D’où la question de savoir s’il n’est pas grand temps que certains au ministère des Sports aillent vérifier de quoi il en retourne exactement et prendre ainsi des mesures fortes contre le où les fautifs. Ou encore, s’il n’est pas du devoir du responsable du SMU de veiller que toutes les conditions soient réunies pour assurer le bien-être et la bonne santé des athlètes !
— Des élections se sont récemment tenues au sein des comités régionaux de la Mauritius Football Association (MFA). Sauf que, dans certaines régions, des démissions auraient fragilisé la majorité composée des opposants au pouvoir. Selon les by-laws des comités régionaux, de nouvelles élections auraient dû, là où cela s’impose, se tenir dans un délai d’un mois. Toutefois, apprenons-nous, c’est un ad-hoc committee qui aurait été, à la place, mis sur pied et, qui plus est,… par la MFA. Alors que, pourtant, ces mêmes comités régionaux doivent être, selon la loi, indépendants ! Est-ce aussi vrai de dire que, dans au moins un cas, certains membres démissionnaires ont été nommés au sein de ce ad-hoc committee ? Cela ne nous étonnerait guère si tel était le cas compte tenu de la façon dont cette fédération est gérée. Ce qui n’empêche tout de même pas ses clubs — dont font partie les membres de son comité directeur — de bénéficier d’un soutien du gouvernement, par le biais du ministère des Sports !
— La MFA a donc offert, depuis un bon moment, la somme de Rs 5 000 promise à chacun de ses 39 délégués qui ont assisté à son assemblée générale annuelle d’octobre. Même que, désormais, il en sera de même pour toute présence aux autres assemblées qu’organisera cette association. Sauf, apprenons-nous, que tous les délégués n’auraient pas été logés à la même enseigne. En effet, au moins deux d’entre eux n’ont reçu leur versement qu’un mois après avoir communiqué leurs coordonnées bancaires. Précisons qu’un représentant a, comme indiqué par le passé, transféré l’argent sur le compte de son club compte tenu du fait qu’il représente son club à la MFA et non ses intérêts personnels. À bon entendeur…
— Le Tribunal arbitral du sport (TAS) est de nouveau opérationnel. En effet, nous apprenons que plusieurs dossiers ont même été appelés en décembre dont celui du nageur le plus prolifique que Maurice ait connu, nommément Bradley Vincent. Ce dernier a été, rappelons-le, injustement suspendu pour trois années par le Comité olympique mauricien (COM) après les Jeux du Commonwealth de Birmingham (Angleterre) de 2022. Une situation qui l’a malheureusement forcé à mettre prématurément fin à sa carrière.
— L’ancien judoka international, Mike Mounawah, a aussi eu l’occasion de déposer en décembre devant le TAS concernant sa plainte pour que la Fédération mauricienne de judo (FMJ) recommande ses camarades judokas médaillés et lui-même pour bénéficier d’une allocation d’anciennes gloires. Selon lui, un représentant de la fédération était aussi présent en décembre et il s’est vu remettre les formulaires devant être envoyés au Trust Fund for Excellence in Sports (TFES) sur insistance, dit-il, de son homme de loi. Mike Mounawah dit maintenant espérer que le nécessaire sera bientôt fait, afin que cette injustice soit enfin corrigée.

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