Le ministre du Commerce, Soodesh Callichurn, a été des plus catégoriques au sujet de l’évolution des prix au détail. Répondant à une interpellation du député du MMM, Deven Nagalingum, il a déclaré qu’ «un retour à la normale des prix n’est pas pour demain ». Et ce, en raison de la situation, qui se développe depuis plusieurs mois avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie après les séquelles de la pandémie du Covid-19.
Il est également revenu sur le fait que la formule de subventions sur les prix de denrées de base n’était pas soutenable. Le ministre a réitéré que les subsides, qui étaient initialement de Rs 500 millions sont passés à Rs 1,35 milliard au 30 juin dernier, Il a énuméré les différentes mesures annoncées dans le budget en vue de soutenir les plus vulnérables face à la perte du pouvoir d’achat, dont l’allocation de Rs 1 000 et l’enveloppe de Rs 500 millions à la State Trading Corporation pour assurer l’importation de denrées de première nécessité, dont l’huile comestible.
« It is not economically viable to continue with the subsidy mechanism », soutient le ministre Callichurn, ajoutant qu’avec la formule de prix contrôlés et l’introduction du Maximum MarkUp, les prix sont de 23% et de 8% moins chers que les pris réels. Nagalingum : Le ministre peut-il révéler à la Chambre le nombre d’inspections dans le circuit du commerce compte tenu des abus sur les prix ? Callichurn : Je peux assurer qu’il y a des inspections à travers l’île. But I don’t have the exact figures. I undertake to communicate the figures to the Honourable member. Nagalingum: Le nombre d’inspecteurs affectés à son ministère? Callichurn : We have several officers… I don’t have the exact number of inspectors.