Construction : La plateforme commune tire la sonnette d’alarme

Deux ans après le Covid, malgré la reprise économique notable, le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP), tributaire d’une main-d’œuvre de moins en moins disponible, de la volatilité du marché et de matériaux de construction de plus en plus chers, peine à décoller. D’une même voix, pour alerter les autorités et pour informer le public de la situation actuelle et réelle du secteur, la première plateforme commune du secteur de la construction voit le jour.

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L’Association des Contracteurs (ACS), la Building and Civil Engineering Contractors Association (BACECA), la Building Materials Manufacturers Association (BMMA) et la Mechanical Electrical Engineering Contractors Association (MEECA) se sont réunies, durant la semaine, au chantier du 7e étage du Victoria Urban Terminal (VUT) pour un premier point de presse commun. Vidianand Toofanny, président de l’ACS, Ravisingh Gutty, président de la BACECA, Anil Rambarun, président de la BMMA, et Paul Ah Leung, président sortant de la MEECA, ont d’une même voix tiré la sonnette d’alarme.

« Aujourd’hui, les entreprises font face à des difficultés existantes et nouvelles, qui pour la plupart se sont détériorées par les effets multiplicateurs de la pandémie puis de la guerre en Ukraine. Aucun entrepreneur du secteur de la construction, soit-il petit ou grand, fournisseur ou contracteur, n’est à l’abri de difficultés financières. »

C’est ce qui ressort de la conférence de presse commune et de l’urgence de se rassembler pour mieux faire face aux nouveaux défis du secteur du BTP qui, notons-le, s’oriente vers le respect de l’environnement, l’économie en ressources, en énergie, en coût. Une décision honorable, durable, mais somme toute coûteuse.

Lors de leurs interventions, les différents intervenants susmentionnés ont dressé le tableau du secteur post-Covid lourdement impacté, soutenant que « les prix mondiaux élevés de l’énergie et des matières premières sont toujours en hausse en raison de l’escalade du taux d’inflation mondial, des goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement dû à la hausse de la demande mondiale après la pandémie et également d’autres retombées négatives du conflit Ukraine-Russie. »

Lire plus dans l’edition du Week-End du 18 septmbre.

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