Haltérophilie : Nouvelle proposition de reprise des activités

La Fédération mauricienne d’haltérophilie (FMH) prépare la rentrée. Après une première proposition pour une reprise initiale au 18 mai, soumise au ministère de l’Autonomisation des Jeunes, des Sports et des Loisirs (MAJSL), repoussée suite à l’extension du confinement au 1er juin, les haltérophiles reprendront finalement — sauf imprévu, et selon les protocoles qui seront établis par le MAJSL —  le chemin de l’entraînement le mois prochain. Une reprise qui devrait se faire uniquement au centre national d’haltérophilie dans un premier temps.

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« Les membres du comité de la Fédération mauricienne d’haltérophilie se sont rencontrés en ligne afin d’établir cette proposition. Nous avons fait de sorte à prendre en considération toutes les mesures nécessaires pour les entraînements compte tenu de la situation actuelle. Nous voulons respecter toutes les précautions sanitaires pour redémarrer les activités. Nous connaîtrons l’efficacité de ce nouveau plan une fois qu’il sera implémenté », nous a déclaré Ravi Bhollah, l’entraîneur national.

L’élément clé de chaque volet de la proposition de la FMH demeure les mesures de précaution. En ce qui concerne les jours d’entraînement, quatre jours ont été proposés : lundi, mardi, mercredi et vendredi pour deux horaires. La première partie des entraînements devraient se faire entre 9h30 et 12h, et la deuxième partie entre 15h30 et 18h. Pour chaque séance, un seul groupe d’environ 15 sportifs s’entraînera simultanément. En effet, trois jours seront accordés aux leveurs de fonte élites et ceux qui ne le sont pas auront leur séance d’entraînement les mardis uniquement. Deux entraîneurs prendront la charge des entraînements : l’entraîneur national l’après-midi et l’assistant entraîneur national le matin, respectivement. De ce fait, chaque athlète n’a droit qu’à une seule séance par jour et au maximum trois séances par semaine.

Il y aura un seul sportif par plateforme, ce qui fait qu’aucun partage d’équipement ou de plateforme ne sera permis. Chaque plateforme devra être équipée de son propre rack de squat, de son bac à magnésie et d’une chaise. Les haltères devront être chargés uniquement sur la plateforme. Quant aux sportifs, ils devront décharger et recharger leurs haltères avant et après chaque séance d’entraînement. Il sera strictement interdit de partager les bandes de résistance, les sangles de levage, la ceinture ou tout autre équipement d’entraînement. L’utilisation de certains équipements sera interdite : les petites haltères, toutes les machines d’exercice, les medecine balls, l’exerciseur à barre de traction, les bancs et la machine dorsale. Ces équipements seront placés au centre national de formation.

Formulaire de consentement

Quant aux mesures de précaution sanitaires, les entraîneurs devront prendre la température corporelle des athlètes avant l’entraînement et celle-ci doit être enregistrée dans un journal de bord pour le suivi. Le Centre national sera équipé d’un distributeur de désinfectant pour les mains. Les athlètes et les entraîneurs devront se laver les mains avant et après les séances d’entraînement. Comme pour tout protocole concernant depuis l’arrivée de la pandémie de Covid-19, la distanciation sociale devra être observée à l’intérieur de la salle de formation et à l’intérieur des locaux du centre de formation. Les sièges d’athlète doivent être maintenus à au moins 2 mètres les uns des autres. Quant au port du masque en permanence, le nettoyage et la désinfection du lieu (avant et après chaque séance d’entraînement), et le lavage des mains au savon, ce sont des mesures que les athlètes devront respecter selon le protocole en place. L’accès aux vestiaires sera restreint : seul deux athlètes à la fois pourront entrer dans le vestiaire et aucune douche ne sera autorisée.

Pour leur part, les entraîneurs devront fournir un programme de formation qu’ils expliqueront en écrivant sur un tableau blanc ou à travers les applications telles que WhatsApp. Ils devront également observer les mesures de distanciation sociale tout en supervisant la formation. Le programme d’entraînement devra se faire de façon qu’aucun contact physique entre les entraîneurs et les athlètes ne soit nécessaire. Les athlètes doivent se munir de certains effets personnels : serviette, bouteille d’eau et équipement d’entraînement (chaussures, robe, sangles, bandages, élastoplaste, bandes de résistance, etc.).

Les athlètes souffrant de troubles respiratoires, de diabète, d’hypertension artérielle et sous traitement pour des problèmes médicaux, etc. ne seront pas autorisés à s’entraîner jusqu’à nouvel ordre. Pour finir, l’organisation de transport pour se rendre au centre d’entraînement sera révisée. Les athlètes doivent informer la FMH de leurs temps d’entraînement afin d’assurer la distance sociale à l’intérieur des moyens de transport assurés par le ministère. Tous les athlètes/la partie responsable des athlètes devront signer un formulaire de consentement pour dire qu’ils acceptent de s’entraîner dans ces conditions.

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