Pêche à la baleine – Zouberr Joomaye : « Nous veillons à ce que cela n’arrive pas »

« Il n’y a aucun baleinier présent dans les eaux territoriales mauriciennes comme certains essayent d’insinuer. Nous sommes contre cette pratique et nous surveillons à ce que cela n’arrive pas ». C’est ce qu’a soutenu le député du MSM, Zouberr Joomaye, ce samedi concernant les critiques à l’égard du gouvernement sur l’ébauche d’un accord d’ouverture de notre Zone Économique Exclusive au Japon.

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Le projet a ainsi été évoqué par le ministre des Affaires étrangères, Vishnu Lutchmeenaraidoo, lors de sa rencontre avec son homologue japonais, Masahisa Sato, le mardi 21 août. Depuis, l’accord de pêche annoncé entre Maurice et le Japon offusque plus d’un.

De ce fait, le députe du MSM a tenu rappelé qu’il y a effectivement un accord qui existe depuis l’année 2000 entre la Federation of Japan fisheries Co-operative Association pour que les coopératives japonaises puissent pêcher le thon spécifiquement dans nos eaux territoriales. Cet accord, toujours en vigueur, a d’ailleurs plusieurs fois été modifié et amélioré.

En effet, en 2006, les autorités mauriciennes ont commencé à contrôler ses activités de pêche à travers le Satellite Tracking System et le Vessel Monitoring System.

« Le gouvernement n’autorise pas n’importe qui à venir faire n’importe quoi dans les eaux territoriales mauriciennes ».

Zouberr Joomaye tient également à rassurer la population que « la pêche est extrêmement réglementée dans les eaux mauriciennes ». « Le gouvernement prend sa responsabilité et veille à ce que toutes les normes de pêche soient respectées », soutient-il.

Il explique, de plus, qu’une telle activité nuirait à l’image de Maurice comme destination touristique, ajoutant ainsi qu’il n’y a aucun nouvel accord avec les firmes japonaise qui a été traité récemment.

Manifestation contre l’inaction du gouvernement face à l’amiante

Etienne Sinatamboo est revenu sur la manifestation, d’hier, de plusieurs habitants du pays contre l’inaction du gouvernement face à la présence de l’amiante, un produit cancérigène, dans leur maison. Pour le ministre de la sécurité sociale et de l’environnement, le problème de l’amiante est à l’agenda de l’état. Il avance que ce n’est pas vrai de dire « qu’il faut faire une manifestation pour que le problème de l’amiante soit réglé ».

Afin de connaître l’ampleur du problème, le ministre affirme qu’un sondage avait été fait en 2015 afin de recenser le nombre de maisons touché par lamiante. Résultat : 3113 maisons avaient été recensées. Selon les chiffres du ministre, de ses 3 113 maisons, 665 ont déjà été démolies et reconstruit par leur propriétaire. 2106 maisons dont les propriétaires ont constuit une extension en béton.

Aujourd’hui, les autorités ont cependant identifié uniquement 60 maisons dans un état déplorable. Toujours selon les chiffres du ministre, de ses 60 maisons, 29 sont occupés, 24 maisons sont inoccupées et 7 maisons ont déjà été démolies. Dans ce processus de 2015 à 2017, dans les maisons inoccupées, 6 personnes ont donné leur consentement pour la démolition de leurs maisons. Et les propriétaires des 18 autres n’ont pas pu être identifié.

Selon Etienne Sinatambou, 278 maisons, dans leur état d’origine, sont toujours dans un état convenable. Et 64 maisons sont dans un état déplorable. De ce fait, parmi ses 342 maisons, le Premier ministre a déjà préparé un budget pour la démolition de 100 maisons pour l’année financière de cette année, celle de 2019 et de 2020.

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