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RÉCLAMATIONS DE RS 400 M DE SOORNACK : L’État demande du temps pour donner sa position

La plainte logée par la femme d’affaires Nandanee Soornack contre l’État, l’Attorney General et le commissaire de police en Cour suprême, et ce pour leur réclamer conjointement Rs 400 M, a été appelée devant le Master and Registrar de la Cour suprême hier. L’État a demandé un renvoi afin de pouvoir indiquer sa position. L’affaire a été renvoyée au 12 septembre.
Nandanee Soornack réclame des dommages pour préjudice encouru, soutenant avoir été victime « d’immenses préjudices en raison des agissements de l’État et du commissaire de police », déplorant cet « acharnement » sur sa personne après la défaite du Ptr lors des dernières élections générales. L’ex-partenaire d’affaires de Rakesh Gooljaury et amie de l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam est revenue sur son arrestation par la police italienne le 16 avril 2015, à la suite d’une “Red Notice” émise par Interpol concernant des accusations logées contre elle par la police mauricienne. Elle soutient qu’à la suite de cette arrestation, elle avait été détenue en cellule deux jours et trois nuits. Selon elle, cet « acharnement » de l’État mauricien sur sa personne, avec en prime des accusations logées contre elle à Maurice, « est de mauvaise foi » et avait l’intention de lui « causer du tort après la défaite du Ptr de Navin Ramgoolam lors des dernières élections générales » de 2014. Nandanee Soornack soutient ainsi avoir été « la cible du nouveau gouvernement » pour sa proximité avec Navin Ramgoolam. La femme d’affaires rappelle aussi le fait que l’État mauricien avait fait une demande pour son extradition vers Maurice pour qu’elle réponde des accusations logées contre elle. Elle devait préciser d’ailleurs que cette requête de l’État mauricien avait été rejetée par la cour de cassation de Rome dans un “ruling” rendu en février. Elle réclame de ce fait Rs 400 M à l’État, à l’Attorney General et au commissaire de police.?« The said wrongful acts and doings of (…) parties amount to a “faute” and therefore (…) the parties are bound in law to make good the damages suffered by the abovenamed party (Nandanee Soornack, Ndlr), which damages she estimates in the sum of Rs 400 millions », est-il indiqué dans sa plainte.

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